« Comment c’est chez toi, mon frère ?
Pas si différent, mon frère
Je t’aime, même si j’en ai pas l’air
Mais c’est mieux quand t’es là
Beaucoup mieux quand t’es là, mon frère »

« Chez toi » de Slimane & Claudio Capéo

La première fois que je l’ai entendu, ce texte m’a percuté en plein cœur.

Cette expression « mon frère » est celle que j’utilise pour appeler chacun de mes deux frères. 

Enfin que j’utilisais, parce que je ne suis plus en lien avec le second depuis 4 ans pour de sombres histoires de famille et de choix aussi.

Ce n’est pas tant l’impuissance devant cette situation qui vient me chercher en écoutant ce texte mais bien la curiosité d’amour.

Parfois, je lui en veux mais le plus souvent je me demande comment il va, ce qu’il devient, s’il est en bonne santé, ce qu’il y a de nouveau dans sa vie, comment vont ses enfants qui me manquent tellement.

Il me manque tout simplement. Nous avons été plus proches que proches. Jamais je n’aurai pu imaginer qu’un jour nous ne nous verrions plus.

Alors oui, c’était mieux quand il était là ! Quand il faisait partie de ma vie, que nous soyons d’accord ou pas, nous étions en lien.

Je nourris l’espoir qu’un jour les choses s’apaisent et que nous pourrons à nouveau nous regarder dans les yeux, reprendre l’histoire de notre chemin commun.

Je me demande à quoi ça tient. J’essaye d’imaginer les freins qui devront sauter pour que nous soyons à nouveau connectés, si tant est que nous ne le soyons plus car finalement, chaque fois que je pense à lui, je suis en lien avec lui.

Peut-être même que notre relation sera plus belle qu’avant, plus authentique. En tous cas, c’est ce à quoi j’aspire dans ma vie. J’espère que la défiance disparaitra et que je pourrais être pleinement moi avec lui encore plus qu’avant !

J’avais besoin de le dire.


©Slimane / ©Claudio Capéo / © Yaacov Salah / © Meir Salah